merci pour cette réponse pour le moins précise et concise
cordialement!
"Claude BRUN" <
[email protected]> a écrit dans le message de
[email protected]
>
> "vincent julien" <
[email protected]> a écrit dans le message de
> M2ZiYzBmNTEkMCQyNjAkNjM2YTU1Y2VAbmV3cy5mcmVlLmZyLi4unews> > il s'agit de curiosité , un ami que je savais peu argenté m'a prétendu
> > pouvoir acheter un cabinet réalisant plus de 150 000 euros de CA,
> > connaissant sa fortune j'étais surpris que cela lui soit accéssible. je
ne
> > sais pas s'il s'agit d'une activité commerçante de courtier ou s'il
s'agit
> > d'une activité libérale d'agent pour une compagnie.
> > quelles différence y a t il vraiment entre ces statuts ?
>
> La différence essentielle entre agent général d'assurance et courtier est
> que le premier est mandaté par une (une seule en théorie) ou plusieurs
> compagnies (si la première en date le tolère) pour être son/leur
> représentant officiel. Moyennant quoi, la responsabilité du mandant (la
> compagnie) peut être recherchée et mise en cause à raison d'erreurs
commises
> par son représentant. Le second, quant à lui, est le représentant de ses
> clients et ne peut engager la ou les compagnies avec lesquelles il
> travaille en qualité de représentant des assurés (en pratique, il est des
> courtiers qui, en fait, engagent la compagnie si celle-ci leur confie du
> papier à son e,n-tête ou leur confie des tâches de gestion ).
> Une autre différence, financière cette fois, réside dans le fait que le
> courtier est propriétaire du portefeuille de clients qu'il gère
> (portefeuille constitué par les contrats des clients nouveaux ou anciens
> racheté à un prédécesseur), alors qu'un agent général n'est que le gérant
> d'un portefeuille de contrats anciens ou nouveaux qui appartient à la
> compagnie.
> En cas de cessation d'activité du courtier, celui-ci revendra son
> portefeuille librement au plus offrant, qu'il aura la charge de trouver
s'il
> veut réaliser son "capital" alors que l'agent général devra se tourner
vers
> la compagnie et faire calculer une indemnité dite compensatrice des
primes
> qu'il a amenées à la compagnie et que celle-ci va continuer à encaisser
sans
> avoir , dans un premier temps au moins, à reverser les commissions
> correspondantes à un intermédiaire disparu. Cette indemnité compensatrice
> est de droit (sauf départ provoqué par des agissements frauduleux, à
> l'origine de la "démission") encore que soigneusement encadrée par les
> accords inter/professionnels, complétés par le mandat signé entre agent et
> compagnie.
>
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